Les qualités d'un bon manager

27 mai 2019 COLLECTION POUR LES NULS

Vous n’avez jamais vraiment compris ce qui se cachait derrière l’étiquette « manager » ? On vous a déjà dit qu’avoir un projet et une équipe c’était bien, mais que sans bon manager tout tomberait à l’eau ? Vous allez bientôt devoir gérer une équipe et ne savez pas trop ce qui vous attend ? Aujourd’hui on reprend les bases du management : quels sont ses composant ? À quoi est-il confronté ? Quelles qualités sont nécessaires pour être un bon manager ?

 

Les composants essentiels du management

Au fond, le management n’est pas seulement une « théorie », bien que l’on puisse théoriser à son sujet. Le management est d’abord une activité. Cette activité consiste à :

  • Étape 1 : définir des objectifs réalisables.
  • Étape 2 : motiver les gens, afin qu’ils réalisent ces objectifs.
  • Étape 3 : organiser et coordonner efficacement leurs activités pour qu’ils atteignent ces objectifs, en contrôlant les résultats.
  • Étape 4 : gérer prudemment toutes les autres ressources nécessaires à la réalisation de ces objectifs.
  • Étape 5 : réagir et s’adapter aux événements imprévus et aux changements significatifs dans son environnement.

Si vous cherchez à réaliser cette série d’actions, que ce soit en lançant une start-up dans le domaine du développement des applications mobiles, en creusant et exploitant un nouveau puits de pétrole pour une multinationale, ou en organisant un anniversaire pour vos enfants, vous êtes en train de manager.

 

Une science de l’imprévisible nature humaine

Le management est souvent enseigné dans les universités et les écoles comme étant une science. Il faut certes une compréhension d’ordre scientifique pour bien gérer les matières premières, la logistique, les environnements réglementaires et juridiques, la détermination et la coordination des différents rôles et gestes dans une usine d’automobiles ou dans un centre d’appels. Cependant, le management est aussi un art, dans la mesure où l’individu doit s’entraîner à sa pratique, se familiariser avec les nombreux types de situations que l’on peut rencontrer et constamment ajuster son action aux spécificités de chaque cas qui se présente. D’ailleurs, la variété et l’imprévisibilité des circonstances qui entourent le manager s’accroissent de manière exponentielle par le fait que nous sommes obligés de gérer, non seulement des ressources et des processus, mais aussi des êtres humains. Bref, à chaque étape, nous sommes confrontés à la nature humaine. Ah oui, la nature humaine, si imprévisible, si frustrante, si rationnelle à certains moments, si irrationnelle à d’autres, si docile un jour, si rebelle le lendemain…

Que ce soit en entreprise, dans une ONG ou dans l’administration publique, on peut avoir un plan formidable, des notions très exactes des ressources à mettre en œuvre, une connaissance précise des besoins et des enjeux de la situation, mais tout son projet peut échouer à cause du « facteur humain ».

Imaginons un technicien très galonné mais sans trop d’expérience de la responsabilité et du commandement. Quand il est promu chef de sa division, on peut dire que sa nouvelle situation est doublement préoccupante : il a perdu son meilleur technicien et il a acquis un mauvais chef. Il s’agit, bien sûr, dans les deux cas, de lui ! Pour être un bon manager, il faut savoir influencer les individus de sorte qu’ils fassent ce que vous voulez ou ce qui est nécessaire au projet.

 

Les qualités requises pour être un bon manager

Pour que le manager parvienne à ses fins, confronté à la nature humaine, quelles sont les capacités qu’il doit maîtriser ? Autrement dit, que doit posséder le bon manager ? Voici les six qualités humaines fondamentales qui s’appliquent dans toutes les situations :

  1. Vision du réel : il a une bonne idée de la manière dont les choses se passent et vont se passer.
  2. Autorité : quand il demande aux gens de faire quelque chose, ils le font.
  3. Charisme : il inspire de l’enthousiasme aux gens et leur donne l’envie d’agir.
  4. Empathie : il a suffisamment d’intelligence émotionnelle pour comprendre les autres et presque lire dans leurs pensées et leurs sentiments.
  5. Clarté : il exprime clairement et de manière persuasive ses idées, en bon communicant.
  6. Intégrité : il montre l’exemple et assume ses responsabilités, même quand les choses tournent mal.

Ces qualités, pour naturelles et innées qu’elles soient dans une certaine mesure pour la plupart d’entre nous, méritent toujours d’être cultivées et perfectionnées.

 

Alors, c’est un peu plus clair ?

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